Et voici la suite...... et
Quand ils arrivèrent au village dans la montagne, les villageois les accueillirent chaleureusement. Simon et les autres voyageurs était stupéfait. C’était la première fois qu’il voyait un village dans la nature. « Alors ça n’existe pas que dans les livres ou à la télévision » fut sûrement la remarque que les ex-prisonnier se firent intérieurement. Simon en premier. Devant un village établi dans la nature se dressait devant lui. Des maison en bois et de l’herbe partout. Derrière, des montages hautes et majestueuses comme si elles veillait sur les habitants. Et des villageois qui respirant la joie. On était loin de la vie morose et habituel que Simon avait pu côtoyé jusque là. C’était comme s’il découvrait pour la première de nouveau sentiment. Dès qu’il posa un pied il se senti chez lui et bien dans sa peau. Malgré cela il continuait à pensait à sa famille et voulait la rejoindre.
Un homme à fier allure dans la quarantaine apparut. Il ne semblait pas content de nous voir. Il demanda à Reban de venir le voir dans sa maison. Ce qu’elle fit immédiatement. Simon allais poser une question quand Jorrick posa sa grosse main sur lui. Il se retourna. De sa tête l’homme lui fit signe d’oublier et l’emmena boire un coup chez lui.
Ici les gens était libre. Non pas que Luxa était une prison géante mais c’était
tout comme. Dans ce village, des hommes armées et des enfants jouaient côte à côte. La plupart des ex-prisonniers ne savaient comment réagir et, complètement déconcertés par ce qu’ils vivaient, certains pensèrent qu’ils étaient mort.
La maison de Jorrick n’était pas la plus grande ni la mieux rangée. Simon ne fit aucune remarque parce qu’il lui devait la vie. L’invité s’assit tendit que
l’homme lui ramena une bière. Simon en buvait pour la première fois. Il eut une étrange sensation au niveau du palais et dans la gorge mais il appréciait. Quelques instant plus tard Reban entra d’un pas déterminé et s’assit à côté de Simon d’une manière brusque.
« Le vieux t’as-t-il encore sermonné ? demanda Jorrick
—Ne m’en parle pas. Evidemment, il commence à en avoir marre de voir des
nouvelles têtes tout les jours.
— Alors notre présence gène, conclut Simon. Pour…
— Cela ne gène que le chef du village.
—I l a construit ce village de ces mains, je pense que j’arrive un peu à
comprendre Sigmor, dit Jorrick.
— Te fous pas de moi
brother, c’est pas parce qu’il a participé à la
guerre de Romana qu’il peut nous interdire de faire notre travail.
— La guerre de Romana, murmura simon.
— C’est celle dont je t’ai parlé entre Enéis et Romana. Elle a débutait en 2095 et s’est terminé en 2098. On vous apprend quoi à Luxa ?»
Simon ne l’avait pas connue car il était née en 2101. Il se sentit mal à l’aise. Il avait l’impression de ne rien savoir et de n’avoir rien fait pendant ces 25
années. Du vent, voilà ce que sa vie avait été jusque là.
« Est-ce que vous pourriez me dire en quoi consiste votre travail ? »
Reban eut un petit sourire.
« Explique lui Jorrick.
— Par de-là les montagnes se trouvent
Enéis. Toi et les autres personnes que nous avons sauvé, vous pouvez choisir d’aller y vivre librement ou bien de rester ici. Notre travail consiste juste à libérer les prisonniers de Romana. C’est tout.
— J’en ai rien à faire, ajouta Reban, fais comme tu veux. »
La femme se leva et s’apprêtait à partir quand Simon, poussé par la curiosité
réitéra la question.
— Pourquoi ? Pourquoi nous avoir sauvé la vie, Pourquoi faites vous ce
travail ?
— Enéis nous payes bien pour cela lança Jorrick. »
Simon ne s’attendait pas forcément à cette réponse. Il grommela dans sa barbe.
« Nous ne sommes que de l’argent pour vous…
— Non c’est pas ce que tu crois, commença l’homme. »
Simon se leva et cria :
« Vous vous foutez de savoir ce que l’on ressent. Tout ce qui vous intéresse n’est pas de sauver des vies mais l’argent que cela vous rapporte. Et si je préférais mourir… »
Reban lui décrocha une droite qui l’envoya au tapis. Jorrick n’avait pas eut le temps de l’arrêter. Simon entrouvrit les yeux et vit que Reban était penché au dessus de lui. Elle fulminait.
« On a risqué nos vies pour des bouseux comme toi et voilà comment tu nous remercies. Que tu veuilles vivre ou pas m’est complètement égale. Maintenant si t’es pas content de ton sort, je peux arranger cela »
Elle sortit son arme de poing et la posa sur la tête de l’homme à terre.
« Que préfères-tu ? le crématoire de ta belle ville, ou le plomb que je vais
t’enfoncer dans le crâne ? »
Elle avait un sourire diabolique. Un sourire étrange mêlé de tristesse, d’énervement et d’excitation. Simon déglutit. Il vit en gros plan le doigt s’apprêter à presser la détente.
« Tue moi si tu veux. Je suis mort au moment même où on a refusé de renouveler ma carte d’identité. Mais cela tu ne dois pas le comprendre et tu ne comprendra jamais. »
Simon ferma les yeux. Un tire. Reban sortit de la maison pour faire un tour. Dans une ruelle, il y avait des cibles en bois. Elle vida son chargeur dessus. Des larmes commença à perler sur sa joue.
A l’intérieur Jorrick releva Simon. La balle l’avait frôlé et s’était logé dans
le bois. Le plancher fumait.
« Ne lui en veux pas, expliqua l’homme armé. Avant, elle était comme toi. Elle a vécu un temps à Romana dans le bloc Morus. D’après ce que je sais, sa famille était relativement pauvre. Ils se sont tous fait prisonnier. Si je n’avais pas été là, et fait la même chose qu’aujourd’hui, elle aurait fini au crématoire. Malheureusement cette attaque fut un fiasco. Des cinquante prisonniers seule une dizaine ont survécu et sont venus vivre ici. Elle a vu toute sa famille se faire massacrer. Cela fait environ dix ans. Je pense qu’elle comprend mieux que toi ce qu’est la souffrance. Laisse la pour aujourd’hui. Si demain tu veux partir, personne ne t’en empêchera. Si tu veux retourner dans la cité souterraine tu va au devant d’une mort certain. Personne ne viendra pour toi. Tu es prévenu. Fais comme bon te sembleras. »
Et en lui jetant une couverture, il ajouta.
« Tu peux rester ici ce soir, mais tu devras dormir sur la canapé. Je vais prendre un peu l’air. »
Sur ce Jorrick disparut. Simon était à présent seul dans le salon. Comparé à Reban sa souffrance était moindre. Sa famille était sûrement encore vivante. Il y avait toujours un espoir qu’il revoit sa femme. Cette nuit là. c’est avec cette pensée qu’il s’endormit.
« La guerre est déclaré, cria une voix. »
Elle disparut aussitôt. Une bombe explosa. Dehors la terre était en feu. De la
falaise, on pouvait voir un énorme trou dans lequel on devinait Romana. Un cri strident accompagné d’une bourrasque de vent déchira l’air. Puis une seconde et une troisième. Il leva la tête et vit une nuée de missile. Tous s’engouffrèrent dans le trou et il y eut une formidable explosion. Il tomba à genoux et se lamenta. Une brève image de sa femme et ses enfants lui parvint.
Il entendit une voix derrière lui. C’était celle de Reban.
« Alors,avance. »
Il se retourna. Il n’était pas seul. Derrière lui Reban, puis Jorrick et une bonne vingtaine d’autre attendait. Ils faisait tous partis des gens qui avaient été avec lui dans le camion.
« Bonjour Monsieur»
Il fit quelques pas et se retrouva face à Sigmor. Un homme à fier allure dans la quarantaine. Il portait l’uniforme vert des guichetiers. Simon regarda aux
alentours et remarqua qu’il était dans un endroit bien connu. Il était un peu
perturbé. Il sortit sa carte d’identité et la contempla comme si elle avait
quelque chose de mystique. Puis il la tendit poliment au guichetier en
s’excusant.
FIN