le retour de sailor moon

Je te prends au mot et te défie en une traite jaculatoire de prouver notre hermétisme!

Ce qui veut dire en français? Mon traducteur est HS...

Tu dis que nous manquons de goût, comme le disait mon prof de philo: PROVE IT!





Et il est évident que, comme dit, une seule réponse est autorisée, que ce HS cesse rapidement.

J'accepterai bien le défi si tu me dit en quoi il consiste.

Nous sommes le spectre de la perversion, offrant les âmes frêles au monstre d'or de notre lubricité, nos fantasmes sont subtils, loin de ceux des mortels, nous siégeons parmi les plus hautes volutes du stupre, et n'en tirons que les plaisirs les plus exaltants. En vérité, nous sommes les seuls aux goûts assez pointus pour maîtriser tous les vecteurs de la luxure à laquelle nous nous abandonnons. Tu oses arguer que nous manquons de goût...



Mais clairement: nous sommes ceux qui en ont le plus, et abhorrent les liqueurs fades dont vous vous enivrez en profanes dégénérés. La caducité de ta remarque est exaltée par notre état de perfection narcissique.

Vous n'êtes que des spectres de la perversion vivant dans vos fantasmes lubriques, vous gargarisant de vos "exquises" pensées douteuses avec lesquels vous vous abandonnez de manière utopique. Et en vérité je vous le dis, votre flagrant manque de goût n'a d'égal que le venin de votre verve que vous distillez minutieusement au sein de la communauté par pur plaisir de pervertir de nobles âmes.

Mais clairement vous êtes de ceux qui se complaisent derrières de beaux mots et de belles phrases dans le futile espoir d'inverser le rôle des hérétiques car en vérité je vous le dit encore une fois, vous n'êtes pas de ceux qu'on nomme en ce bas monde, des "personnes de goût".

La finesse de notre verve est au diapason de notre raffinement spirituel afférant à nos vices, ce que vous considérez de bon goût n'est qu'amuse-gue.le pour goret raccord avec la fange intellectuelle dans laquelle vous pataugez. Votre affection pour le némésis narquois n'est qu'une preuve supplémentaire de votre étroitesse d'esprit, vous interdisant l'accès aux plus hautes sphères de l'exaltation, votre fiel vaut votre bassesse intellectuelle, et n'est qu'une preuve supplémentaire que vous n'effleurez pas même la terminologie la plus triviale du goût. Votre bas-monde est celui de l'exécration, seul celui depuis notre niveau jusqu'à la personne du saint Chuck Norris rend honneur à la notion de goût. Les hérétiques sont à leurs auges à cochon, les pervers boivent au calice de Dieu, car eux savent en distiller la saveur en savants alchimistes du stupre et de la faconde.



PS: Par contre, il serait bienvenu que ces dernières répliques soient détachées de la présentation de SM, dont dans nos envolées lyriques nous brouillons la clarté.

Vos paroles perverses ne sont que brindille et fétu de paille que vous lancez inutilement sur les remparts de la forteresse du bout goût dans l'espoir de trouver un quelconque salut, mais tout en vous n'est que pur abjection, une altération de la nature, une faute qui, malgré votre verve, ne vous sert nullement à vous justifier. De bien des choses agréables du bas-monde, vous n'en possédez guère que la répartie, tout le reste n'est qu'un ersatz de belles paroles censées nous montrer votre appartenance aux hautes-sphères de l'exaltation. Notre étroitesse d'esprit n'a nul lieu d'être car de bien des choses simples de la vie, nous savons en tirer le plus grand.

Vous dîtes boire au calice de Dieu mais j'ai bien peur que le nectar dont vous vous gargarisez n'est exaltant que pour ceux qui savent trouver un plaisir ailleurs que dans ceux offert par la chair.

Vous ne savez pas même apprécier votre place en ce monde, et vous gargarisez de savoir profiter de la vie, c'en serait pathétique, si votre existence tenait davantage de valeurs aux yeux de vos pères. Votre ailleurs n'outrepasse jamais votre enclos pétri de miasmes et d'excrétions, la limite de votre intellect est égale à celle de votre appréciation des saveurs de tout l'univers auquel nous appartenons, notre expression des valeurs se manifeste dans nombre de domaines qui vous sont fermés, êtres limités en toutes choses. Vous amalgamez toutes vos pâles valeurs, sans les nuancer tel des alcools raffinés dont vous vous faîtes de la piquette, comment pourriez-vous même imaginer les secrets des alcôves auxquels nous nous nourrissons. Notre perception jaculatoire est bien la preuve de la supériorité de notre position vis à vis de celles des animaux dont vous partagez la soupe boueuse.