Titre : Vampire Hunter D
Titre original : idem
Auteurs : Takaki Saiko, Kikuchi Hideyuki
Genre : seinen, fantastique, suspense, horreur
Editeur français : Kazé / Asuka
Collection : seinen
Première parution France : 2009
Nombre de volumes français : 4
Nombre de volumes japonais : 5 (en cours)
Adaptation animée : film
Résumé.
Dans un univers médiéval ayant subi des cataclysmes, l’humanité a tout oublié de ses acquis d’autrefois. La science a disparu corps et bien pour ramener les hommes à une époque rude au sein de laquelle les faibles succombent face aux forts. Profitant du désastre, l’antique espèce des vampires a ressurgi, plus puissante qu’avant. Ils sont les nouveaux nobles qui règnent sur le monde. Mais certains hommes vivent pour défendre les faibles et le mystérieux D est l’un d’eux. Etre énigmatique, il chasse non pas les gredins mais les vampires qui se nourrissent des paysans, décimant des populations entières. D est un Dhampir, mi-homme mi-vampire, il est plus fort que les humains et ne craint pas les vampires. Parcourant les chemins tortueux de son destin, il vient en aide à ceux qui en ont besoin mais porte une secrète motivation. Du fin fond des ténèbres, D s’est levé pour accomplir une vengeance…
Avis.
Aaahh là, là… Ceux qui sont amoureux de l’art d’Amano et du film qui a précédé ce manga risquent d’être déçus… Tout comme moi.
Le premier tome reprend exactement la trame du film et le scénario n’apporte rien d’autre.
La suite développe un peu le personnage de D et l’ambiance sombre du manga, favorisant des missions périlleuses mais de courte durée, entendez par là qui se terminent avec le tome.
Mais si le scénario se déroule sans accro et donc sans trop de déception sauf pour ceux qui, comme moi, auraient pensé lire de nouvelles aventures de D, le dessin pose un vrai problème pour moi…
Les décors sont assez soignés et réussis, l’encrage très présent et effilé ajoute à l’ambiance générale une noirceur palpable. La dessinatrice maîtrise l’art des architectures européennes dans le détail et même certains visages évoquent de loin l’art du père de D, autrement dit Amano sensei. Mais le reste est très très décevant et ne s’arrange pas au bout de trois tomes. L’histoire ne suffit pas à combler cette lacune qui, à mon sens, et malgré tous les efforts déployés, perd beaucoup en qualité générale.
Pour conclure : pour une fois je préfère l'animé !
ce n'est peut être qu'une impression mais c'est ce que je constate souvent dans mon cas.
