[Dossier] Gentlemen start your engines !

Gentlement start your engines!


(une 206 Peugeot, vous avez en Sw ?)

Avant-propos

Les dossiers demandent bien évidemment du temps et de la passion. Ce dernier concerne une partie de l’arcade et j’ai pensé à consacrer à réaliser un bref historique de cette culture vidéoludique avec l’aide d’un professionnel dans ce domaine Captain A. ; ce joueur est un maître dans la conduite arcade.

Et pourquoi pas avoir choisi le terme « Gentlemen …engines », la raison est simple, cette parole mythique résonne encore pour les plus anciens d’autres nous. A l’heure où le joueur est en proie aux doutes de la prochaine générations de jeux, il est bon de retrouver une partie de ces racines.


Le mythe Out Run

De tous temps, l’homme a ressenti le besoin de se déplacer ; il inventa ainsi la roue, la charrue, le char, le carrosse pour enfin arriver à l’automobile : la plus grande invention du 20ième siècle. Mais une voiture, c’est cher, contraignant, et très dangereux (surtout quand on prend le volant après une soirée bien arrosée). C’est pour palier à ces problèmes que le jeu de caisse est né ; car contrairement au réel, rares sont les joueurs accidentés au volant d’une borne d’arcade !


Rally X, vous croyez quoi ...

Vroom Vroom

Après le regard d’aujourd’hui, on se rend compte que les premiers jeux de caisses tel Rally X, Pole position, Road Fighter ou Spy Hunter se révélaient certes sympathiques à l’usage, mais ils n’étaient ni très beaux ni très maniables et ne délivraient pas trop ces sensations qu’on a lorsqu’on se réveille à 3 heures du mat’ que Schumacher est bien parti pour un nouveau titre de champion du monde (je rêve, non ?!)


Power Drift

Get ready !

Tous ceux qui ont vécu dans les années 80 vous l’affirmeront, il y a eu un avant et un après Out run en arcade. Sorti en 1986 de la tête du génie visionnaire Yu Suzuki du studio AM-2 ; Out Run met le joueur au volant d’une Ferrari lancée à toute berzingue sur les autoroutes, le but étant de boucler les 6 étapes du voyages dans les temps impartis.
Dans le fond, le titre n’innove pas tant que ça, mais dans sa forme que se situe sa force. Utilisant le moteur graphique de Space Harrier, Out Run arrive à simuler les effets de profondeur et de défilement à une vitesse inouïe avec une jouabilité sans faille : il va instaurer un nouveau type de conduite tout en dérapages.

Rares seront les jeux qui également Out Run. Parmi ceux-là on citait Chase HQ de Taito. Vous deviez empêcher la fuite de plusieurs criminels en frappant l’arrière de leurs engins automobiles, toujours pour une durée limité.
En 1989, Yu Suzuki frappe encore en développant Power Drift, le premier jeu de caisse qui peut se joueur à plusieurs en link (le seul défaut réel d’Out Run à cette époque). Plus proche d’un Street racer, ce jeu est très plaisant avec ses circuits en montagnes russes.



Peu de temps après, Super Monaco GP Sega se targue de faire revivre aux joueurs les sensations que peut ressentir un pilote de Formule 1 avec un point de vue au ras du sol et à l’intérieur du cockpit ; effet garanti !
Si Out Run est « classe », sa suite Out Runner sortie en 1992 par Sega est « cool » (car oui, Out Run 2 est le troisième opus de la série en arcade). Très pop et californien, Out Runner propose pleins d’ajouts par rapport à son grand frère : 8 voitures inédites, 2 fois plus de tracés, deux types de conduite, des musiques sélectionnables pendant les courses, mais surtout un mode multi-joueurs en link. Un hit en puissance, mais cela n’était rien en comparaison avec le raz-de-marée qui allait sévir la même année en arcade.


Flyers Chase HQ

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1992 reste l’année de l’avènement d’un nouveau mythe : Virtua Racing (qui ne se rappelle pas de Cyril Drevet foutant la honte à pleins de gosses dans Télévisator 2 ?). Encore une œuvre de Yu Suzuki, Virtua Racing est le premier jeu de course en full 3D.
Développé sur le nouveau système Model-1 (1 50 000polygones calculés par secondes, 60 images/seconde, 4 vues différentes, jouable à 4 sur 4 bornes linkées, borne reprenant le design d’un vrai cockpit de F1).
Virtua Racing demeure la grosse bête technologique du début des années 90. Tellement énormes que le jeu propulsera Sega comme roi des jeux de courses en 3D, la firme acquérant alors un quasi-monopole sur ce genre en arcade.

Il n’y a qu’à voir le nombre de hits qua pu sortir l’éditeur durant la dernière décennie pour s’en convaincre comme un Daytona Usa en 1993 proposant des courses avec 40 véhicules en même temps sur ainsi que la licence officielle du circuit de Daytona. Notez que Namco vient de mettre son grain de sel dans le domaine de l’évolution technologique avec le splendide Ridge Racer (conduite style arcade) et sa 2D mappée…
Mais que faire face à Sega Rally Championship sorti en 1995 ? Le plus grand jeu de rallye japonais sorti en arcade, avec 2 voitures totalement différentes, poussant le joueur à apprendre par cœur chaque virage et recoin des tracés (un jeu qui en aura vendu des consoles Saturn à sa sortie).



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Le module de pilotage de turbo

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L'Oldies test Turbo en arcade


Désolé, ma Lancia Delta est en double-file.

A suivre…