Mother Russia Bleeds
Editeur / Développeur : Dévolver-Le Cartel
Genre : Beat Them all Nbre de joueurs : 1 à 4 joueur (s) en ligne
Format : PC sur Steam (version testée)
Date de sortie : 06 septembre 2016
A l’heure où les grandes entreprises comme Ubisoft ou EA recherchent des recettes dite « miracle » pour relancer leurs séries cultes. Devolver lance des studios comme « le Cartel » (Cocorico, une firme française) qui prouve que des genres ont encore leur place dans cet univers de jeux triple A, en voici la preuve avec Mother Russia Bleeds, un Beat them all totalement décalé.
En utilisant le « pixel art », certains jeux apportent du bonheur non seulement aux fans de retrogaming, mais également à la nouvelle génération de joueurs, et on peut remercier des supports comme Steam qui permet d’avoir une multitude de jeux indépendants.
. Mal de tête
Le bourre-pif par excellence
Le Cartel mise sur une violence rare de nos jours pour ce genre de jeux, en effet Mother Russia Bleeds n’est nullement destiné à un jeune public. Ici, vous évoluez vraiment dans un monde de brutes, loin des clichés de Streets of Rage ou de Golden Axe.
Pour les plus jeunes, le Beat theam all se classe comme un jeu d’action très musclé où vous dirigez un personnage face à des multitudes d’ennemis qui vous assaillent en contenu sur un plan 2D (la "profondeur" sert de décors, comme dans un Street fighter). Une fois les ennemis battus, vous progressez vers la droite jusqu’au boss du niveau et vous enchaînez de cette façon.
Chaque perso dispose d’une seringue avec 3 charges qui leur permet de se soigner ou de devenir « berserk », augmentant les dégâts de manière ostensible. Vous rechargez les seringues en piquant les ennemis qui convulsent dans leur mare de sang.
Vous vous débarrassez des ennemis avec une multitude de coups : légers, coups de pieds, attaque chargée, empoignade… ça bastonne, ça saigne, c’est défoulant.
Ça saigne tellement, au point que la santé des ennemis n’est pas montrée par une barre de vie mais par l’état de la tronche des ennemis, plus ils sont endommagés, plus il saigne sur leur face, et vous de même (mais vous, vous voyez votre barre de vie).
L’ambiance du jeu est sanguinolente, glauque et franchement malsaine. Certains niveaux sont crades. Je dis bien certains…il est regrettable que les développeurs n’aient pas gardé cette ambiance glauque dans tous les niveaux. En effet, certains sont plus « gentillets » que certains autres, dommage.
. Notre bad boy face à la moto
La Russie, terrain de jeu
En effet, c’est la principale « qualité » du jeu : son côté sanglant/glauque. Le reste est classique.
Le scénario ? Mettez votre cerveau au repos ! Oui oui, parce qu’il faudra m’expliquer le lien entre la révolution bolchévique, la mafia russe, une drogue bizarre qui fait voir des zombies et, le meilleur pour la fin, des CRS en Russie avec un équipement moderne (années 2000) lors de la révolution russe. Je crois que les devs ont abusé de leur propre poudreuse.
Vous apprécierez l’histoire qui sera ponctué de quelques scènes mettant en scènes nos castagneurs, à l’aide de bulles façon bande dessinée ; cependant ne cherchez pas la perfection de la langue de Molière, ici tout est d’une vulgarité.
. Prêt pour la baston
Difficulté d’un autre âge
Le jeu ne vous permet pas de reprendre un niveau à un checkpoint. Faites le niveau d’une traite ou recommencez. Le jeu puise ses inspirations dans les premiers Beat them all et clairement le titre s’adressera à tous ceux qui ont connu des softs comme Shadow of the Beast par exemple.
Mother Russia Bleeds n’est pas un titre facile d’accès, pire il se destine vers des vieux joueurs comme votre serviteur. Il faudra de la patience et de la dextérité pour finir les 9 niveaux en tenant compte du tutoriel. De plus, il existe plusieurs fins suivant vos exploits durant la partie.
Du rififi pour ce genre ?
La bande sonore colle parfaitement à l’action, elle pousse le joueur à vouloir toujours avancer comme un dingue. Certains thèmes portent la touche des jeux « Hotline Miami » sans pour autant être du plagiat.
On notera cependant quelques points noirs concernant la jouabilité en effet, les chiens restent sans doute les ennemis les plus « chiants » à abattre, en effet le masque de collision montre des signes de faiblesses avec ce style d’adversaires, dommage.
Prétextant à un univers ultra-violent, Mother Russia Bleeds profite de ce phénomène pour renouveler le genre, mais est-ce la bonne méthode pour être un bon jeu ? La réponse est non, bien que son ambiance adulte apporte réellement une nouveauté, il manque la correction de quelques bugs ainsi qu’une difficulté mal dosée, même pour un habitué du genre. On notera également que le jeu par moment est assez fouillis.
En conclusion : un beat’em all pouvant plaire aux fans du genre, mais à éviter pour les novices, vous voilà bien avertis.
Avis de joueur
« Alors conclusion, ce jeu est-il bon ? Oui. Clairement ce jeu est bordel de bon.
Si vous êtes fan de l’ambiance slave (sans hardbass mais avec de l’électro bien grasse qui tape dans les oreilles) de mandales, de violence, de violence, de violence, de violence, de sang, de violence et de vomi, alors oui, ce jeu va vous faire vous enjailler comme les petits coquins que vous êtes.
Bien sûr et comme moi, vous serez peut-être parfois gonflés par le manque de précision du jeu, c’est à dire que vous êtes dans la ligne d’action de votre personnage, l’adversaire aussi, mais vous ne le touchez pas alors que lui oui. Certes vous pouvez râler sur ça, mais ça n’efface en rien la qualité du jeu.
Si vous n’êtes pas fan de cette ambiance, alors vous êtes un espion du bloc Est. Et vous n’êtes pas le bienvenu ici. »
Site Gamerside
Verdict : Bon jeu
Editeur / Développeur : Dévolver-Le Cartel
Genre : Beat Them all Nbre de joueurs : 1 à 4 joueur (s) en ligne
Format : PC sur Steam (version testée)
Date de sortie : 06 septembre 2016
A l’heure où les grandes entreprises comme Ubisoft ou EA recherchent des recettes dite « miracle » pour relancer leurs séries cultes. Devolver lance des studios comme « le Cartel » (Cocorico, une firme française) qui prouve que des genres ont encore leur place dans cet univers de jeux triple A, en voici la preuve avec Mother Russia Bleeds, un Beat them all totalement décalé.
En utilisant le « pixel art », certains jeux apportent du bonheur non seulement aux fans de retrogaming, mais également à la nouvelle génération de joueurs, et on peut remercier des supports comme Steam qui permet d’avoir une multitude de jeux indépendants.
. Mal de tête
Le bourre-pif par excellence
Le Cartel mise sur une violence rare de nos jours pour ce genre de jeux, en effet Mother Russia Bleeds n’est nullement destiné à un jeune public. Ici, vous évoluez vraiment dans un monde de brutes, loin des clichés de Streets of Rage ou de Golden Axe.
Pour les plus jeunes, le Beat theam all se classe comme un jeu d’action très musclé où vous dirigez un personnage face à des multitudes d’ennemis qui vous assaillent en contenu sur un plan 2D (la "profondeur" sert de décors, comme dans un Street fighter). Une fois les ennemis battus, vous progressez vers la droite jusqu’au boss du niveau et vous enchaînez de cette façon.
Chaque perso dispose d’une seringue avec 3 charges qui leur permet de se soigner ou de devenir « berserk », augmentant les dégâts de manière ostensible. Vous rechargez les seringues en piquant les ennemis qui convulsent dans leur mare de sang.
Vous vous débarrassez des ennemis avec une multitude de coups : légers, coups de pieds, attaque chargée, empoignade… ça bastonne, ça saigne, c’est défoulant.
Ça saigne tellement, au point que la santé des ennemis n’est pas montrée par une barre de vie mais par l’état de la tronche des ennemis, plus ils sont endommagés, plus il saigne sur leur face, et vous de même (mais vous, vous voyez votre barre de vie).
L’ambiance du jeu est sanguinolente, glauque et franchement malsaine. Certains niveaux sont crades. Je dis bien certains…il est regrettable que les développeurs n’aient pas gardé cette ambiance glauque dans tous les niveaux. En effet, certains sont plus « gentillets » que certains autres, dommage.
. Notre bad boy face à la moto
La Russie, terrain de jeu
En effet, c’est la principale « qualité » du jeu : son côté sanglant/glauque. Le reste est classique.
Le scénario ? Mettez votre cerveau au repos ! Oui oui, parce qu’il faudra m’expliquer le lien entre la révolution bolchévique, la mafia russe, une drogue bizarre qui fait voir des zombies et, le meilleur pour la fin, des CRS en Russie avec un équipement moderne (années 2000) lors de la révolution russe. Je crois que les devs ont abusé de leur propre poudreuse.
Vous apprécierez l’histoire qui sera ponctué de quelques scènes mettant en scènes nos castagneurs, à l’aide de bulles façon bande dessinée ; cependant ne cherchez pas la perfection de la langue de Molière, ici tout est d’une vulgarité.
. Prêt pour la baston
Difficulté d’un autre âge
Le jeu ne vous permet pas de reprendre un niveau à un checkpoint. Faites le niveau d’une traite ou recommencez. Le jeu puise ses inspirations dans les premiers Beat them all et clairement le titre s’adressera à tous ceux qui ont connu des softs comme Shadow of the Beast par exemple.
Mother Russia Bleeds n’est pas un titre facile d’accès, pire il se destine vers des vieux joueurs comme votre serviteur. Il faudra de la patience et de la dextérité pour finir les 9 niveaux en tenant compte du tutoriel. De plus, il existe plusieurs fins suivant vos exploits durant la partie.
Du rififi pour ce genre ?
La bande sonore colle parfaitement à l’action, elle pousse le joueur à vouloir toujours avancer comme un dingue. Certains thèmes portent la touche des jeux « Hotline Miami » sans pour autant être du plagiat.
On notera cependant quelques points noirs concernant la jouabilité en effet, les chiens restent sans doute les ennemis les plus « chiants » à abattre, en effet le masque de collision montre des signes de faiblesses avec ce style d’adversaires, dommage.
Prétextant à un univers ultra-violent, Mother Russia Bleeds profite de ce phénomène pour renouveler le genre, mais est-ce la bonne méthode pour être un bon jeu ? La réponse est non, bien que son ambiance adulte apporte réellement une nouveauté, il manque la correction de quelques bugs ainsi qu’une difficulté mal dosée, même pour un habitué du genre. On notera également que le jeu par moment est assez fouillis.
En conclusion : un beat’em all pouvant plaire aux fans du genre, mais à éviter pour les novices, vous voilà bien avertis.
Avis de joueur
« Alors conclusion, ce jeu est-il bon ? Oui. Clairement ce jeu est bordel de bon.
Si vous êtes fan de l’ambiance slave (sans hardbass mais avec de l’électro bien grasse qui tape dans les oreilles) de mandales, de violence, de violence, de violence, de violence, de sang, de violence et de vomi, alors oui, ce jeu va vous faire vous enjailler comme les petits coquins que vous êtes.
Bien sûr et comme moi, vous serez peut-être parfois gonflés par le manque de précision du jeu, c’est à dire que vous êtes dans la ligne d’action de votre personnage, l’adversaire aussi, mais vous ne le touchez pas alors que lui oui. Certes vous pouvez râler sur ça, mais ça n’efface en rien la qualité du jeu.
Si vous n’êtes pas fan de cette ambiance, alors vous êtes un espion du bloc Est. Et vous n’êtes pas le bienvenu ici. »
Site Gamerside
Verdict : Bon jeu