Editeur : Microsoft
Developpeur : Epic
Genre : Action – 1 à 8 Joueurs en ligne
Format : Xbox 360
Sortie : 7 novembre 2006
Cinq années se sont écoulées depuis la sortie de ce premier opus, aujourd’hui le troisième volet a débarqué sur le territoire le 20 septembre 2011. Que reste-il des cendres du premier Gear of War, est-ce encore une nécessité d’avoir ce jeu ?
Ce jeu reste l’une des meilleures références en terme de vente pour le début de la console de Microsoft, il faut bien avouer que les démarrages des machines PS3 et 360 n’ont pas eu vraiment des « blockbusters » pour montrer la qualité technique de ces consoles et seule la Wii avait su tirer profit de sa sortie avec des titres comme Wiisport et bien entendu The Legend of Zelda.
Encore la guerre mis sur le devant de la scène
La planète Sera n’est plus qu’une ruine, les villes sont dévastées et les plus œuvres de l’homme sont anéanties. L’humanité est en prise au piège et n’a nulle part où fuir. La horde des locustes, un peuple issu des entrailles de la Terre s’est mis en marche et ne s’arrêtera pas. Le massacre ne fait que commencer.
Les soldats de la coalition sont dans un état lamentable. Il ne reste plus que des malades, des blessés et des prisonniers. Un détenu nommé Marcus Fénix, qu’on avait laissé pour mort, a maintenant la lourde responsabilité de maintenir la race humaine en vie. Il n’a qu’une certitude : l’humanité n’est pas éteinte, du moins pas encore.
Les scénarios des jeux de cette génération nous dévoilent des fins du monde où l’homme doit sans cesse lutter contre les envahisseurs, un peu comme le retour des « Space invaders ».
Un sursaut d’orgueil
La console Xbox depuis son lancement n’avait pas de titres utilisant parfaitement les capacités de la machine et peu de jeux m’avaient bien chamboulé : Rainbow six Vegas, Dead Reasing. Les jeux de tir façon Goden Eye et Medal of Honor restent encore des références à mes yeux. Pourtant, j’avais lu quelques critiques sur un nouveau jeu de tir qui prenait pour copie la caméra à la troisième personne de Resident Evil 4, malgré les bonnes notes de Gears of War, je n’étais pas vraiment fan des jeux « américains » qui respire trop le sentiment du patriotisme. Pourtant, à l’heure actuelle, nous pouvons aisément remarquer que les éditeurs japonais sont désormais à la traine en termes de qualité et de quantité.
Epic, un éditeur qui avait marqué son époque sur PC avec le jeu Unreal venait de collaborer étroitement avec Microsoft pour obtenir un titre symbolisant les qualités techniques et ludiques de la console 360.
Prix de la beauté
Les jeux de tirs avant GOW nécessitaient une précision au pixel près, l’éditeur proposant des personnages à forte stature, le joueur avait plus de chance d’atteindre et de blesser l’adversaire plus aisément. Désormais, le jeu devait convaincre les fans des premiers FPS, mais aussi d’attirer les faveurs de la jeune génération.
Le jeu se déroule dans un monde dévasté déjà par des conflits entre humains, puis ensuite l’invasion des Locustes, monstres immergeant de la terre.
Le constrate entre les humains lourdement armés et les monstrueux locustes recouverts d’écailles est visible au premier coup d’œil. Et là, enfin, la 360 montrait vraiment ce qu’elle avait dans les tripes.
De la moisissure et du sang séché sur les murs et sur le sol de la prison dans laquelle vous commencez au jeu d’acteur des plus naturels, en passant par l’immédiateté des commandes ou par le comportement des ennemis sous le feu de vos armes. Le soin apporté à chaque détail était pour moi une grande première.
Gears of War introduit d’emblée son principal contraste conceptuel lorsque Marcus et Dom rencontrent pour la première fois les locustes à la peau pâle et écailleuse. C’est un ennemi à la charge féroce ayant pour but de se rapprocher le plus possible de vous pendant les combats à l’arme à feu. On se sent l’âme d’un gladiateur pendant ce combat pour la survie de l’Humanité, en dépit que chaque protagoniste porte un fusil à pompe ou un fusil d’assaut. Autre constate, le scénario post apocalyptique digne d’un film de science-fiction où les personnages utilisent des armes proche de notre arsenal militaire actuel, de plus ici l’architecture des bâtiments ressemble à une époque de la Régence britannique du temps des colonies.
Enfin, Marcus et Dom ont des dimensions imposantes, on pourrait croire que ces derniers bougent avec une certaine lourdeur et pourtant ils se déplacent avec l’aisance d’un toréador face au taureau furieux (je plaisante ?).
Epic s’inspire et améliore le concept
L’une des forces de ce jeu réside non seulement dans sa claque technique, ainsi qu’une prise en main immédiate, vous mettant au cœur de l’action, mais également dans la manière d’éviter les salves des tirs ennemis.
Le système de couverture n’avait rien de nouveau dans le jeu vidéo. Space Invaders en utilisait déjà sous une forme embryonnaire dans les années 1970. A la fin des années 1990, Metal Gear Solid affichait un système de couverture qui ne servait au joueur qu’avoir un meilleur point de vue. L’année précédente la sortie de GoW, un James Bond intitulé Quitte ou Double a également introduit ce genre de système. Mais le premier titre à en avoir fait une partie intégrante de son système de combat a été Kill Switch en 2003, seulement le jeu de Namco permettait seulement le tir à l’aveugle, il pénalisait aussi implacablement le joueur qui manquait de se mettre à couvert.
Gears possède un point de vue à la troisième personne, un système de couverture et une façon de fonctionner en tandem qui profitent également dans une large mesure à cette expérience de coopération. Pouvoir se mettre à couvert derrière un joueur humain et voir ses deux avatars à l’écran donne l’impression au joueur de Gears de jouer à un jeu de sport plutôt qu’à un jeu de tir. Vous avancez ensemble vers le front, puis vous séparez subitement. Vous couvrez votre partenaire, qui recharge son arme, puis il fait de même.
Votre compagnon d’arme tombe, ni une ni deux, vous abandonnez votre planque pour courir à son secours, jusqu’à la violence du feu ennemi vous force à faire marche arrière. Tout cela vous donne un aperçu de la pression volcanique d’une vraie fusillade.
Je suis dans une Impasse
L’une des principales forces des consoles 360 et Ps3 résident dans le jeu en ligne et constitue un argument de vente indéniable. La console Sony a ses propres séries avec Killzone, ainsi que Resistance. Microsoft devait réagir en dépit d’un Perfect Dark Zéro qui avait divisé les fans de la firme de Rare. Epic a su donner un titre majeur pour la 360.
Dernièrement, j’ai voulu profiter du mode multi-joueurs, cependant pour jouer en ligne, vous devez être en face de joueurs humains. Le mode campagne est jouable en coopération, soit en partie publique ou privée.
Des modes comme Zones de guerre ou exécutions ont faits les beaux jours pendant plus de deux ans aux joueurs de la 360. Par contre, ils étaient impossible d’avoir des bots contrôlés par l’ordinateur, et à partir du second volet, le joueur pouvait profiter de ces modes seuls, sans attendre des autres protagonistes. On remarquera que les cartes bénéficient d’une belle superficie de jeu et qu’ils profitent de nombreux éléments pour se dissimuler à l’image de la carte Impasse, bien connu des fans de la série.
J’ai eu trouvé malgré tout quelques joueurs français sur le premier Gear, ce qui prouve l’attachement de cette série, et malgré les nombreux jeux dans ce genre.
Lanzor en main
Bien que le jeu puisse accuser le poids des âges, le soft d’Epic reste une valeur sûre pour ceux qui cherche un titre marquant de la console. Le scénario se résume en quelques lignes, en montrant une aventure qui met en lien une amitié solide entre deux soldats luttant pour leur propre survie et on se prend très vite au jeu.
Alors, j’achète ? Vendu désormais à des prix largement abordables, à moins de 10 euros, il serait dommage de ne pas profiter de ce jeu qui a gardé tout son intérêt. Surtout que le troisième volet utilise beaucoup l’ambiance de ce premier volet.
Vous êtes prévenus, Gears of War reste encore un incontournable.
Images issues de Cfan, J.v.com
- Vitrine technologique de la 360,
- Les combats façon guerilla avec l’arme Lanzor,
- Ambiance futuriste sombre,
- Prise en main rapide et efficace,
- Jouable à deux dans le mode campagne.
- Manque la présence de bots pour jouer en multi-joueurs,
- Ben, aimer ce genre d’action ?!
Graphismes : 16.00/20
Maniement : 16.00/20
Son : 16.00/20
Durée de vie : 14.00/20 (trouver du monde avec votre liste d’amis)
Note Globale : 17.00/20