[Test] L'Ombre de Raam - Gears of Wars 3

Gears of War 3 - L’Ombre de Raam



Développeur/ Editeur : Epic en collaboration avec Microsoft
Genre : « Fps », 1 – 4 Joueur (s)
Format : Dlc, 2 Go d’installation
Date de sortie : 13 décembre 2011 Tarif : 1 2000 MS



Cette génération de consoles dite Haute définition, et non bien attentionnée, les jeux sont plus livrés en kit, jamais terminé à 100 % ; des joueurs comme votre serviteur ne désire pas perdre son Ame à travers ces méthodes peu scrupuleuses et pourtant on se place dans la masse, comme de vulgaires consommateurs. Hélas, le jeu vidéo d’aujourd’hui est devenu un produit de consommation, et le rêve s’est dissipé avec les machines 360 et PS3 ; tandis que la Wii s’oriente clairement à un public, n’ayant aucune connaissance dans les précédentes consoles.

Régulièrement, le joueur assiste impuissant à de multiples mises à jour de ces titres, à croire que les éditeurs terminent leurs jeux à la va vite, et nous sommes les testeurs des bugs. Je ne veux pas pourtant être aussi pessimiste, mais des programmeurs peuvent redonner un souffle à l’un de leurs bébés en proposant de nouveaux contenus.



Le laissez-passer

Quelques jours après la sortie de Gears of War 3, le fan de la série avait le recours d’un achat qui se nomme le Season pass, ce système permettait d’acheter en un seul coup tous les contenus à venir à prix intéressant. Par contre, il était impossible de connaître les différentes cartes et autres événements.
Après un premier DLC qui n’a pas obtenu la satisfaction, et un second offrant gratuitement une partie des Maps, le studio Epic remet le couvert, mais en offrant une aventure inédite, nécessitant malgré tout une place importante sur votre disque dur.

Si vous avez fini Gears of War 3, on se sent un peu sur notre faim et nous n’avons pas toutes les réponses suite à la naissance de l’escouade Delta, ainsi que la présence du petit nouveau Jace .
"Avec l’ombre de RAAM, brisons le suspense, les événements sont un peu différents. A des lieux d’être une esbroufe commerciale" (propos de Mugi), ce « DLC » emprunte la désormais célèbre voie de la « préquelle », propulsant le conflit entre la CGU et les locustes à ses balbutiements. De la sorte, on se retrouve en compagnie de l’escouade Zeta, constituée de quatre nouvelles gueules cassées (Michael Barrick des romans Gears of War, Minh Young Kim du premier Gears, Tai Kaliso (personnage Tatoué) du second et Alicia Valer), prise dans l’enfer d’Ilima City un jour après le début de l’émergence. Vouée à l’échec (comme tout le monde sait), cette « précision scénaristique du background GoW » puise sa vitalité dans sa faculté à montrer à quel point les humains n’ont rien pu faire pour endiguer l’invasion. Ainsi, on se surprend, quasiment fataliste, à plonger dans l’horreur du conflit qui illustre à merveille la déchéance de Sera dans le seul espoir de limiter la casse. Ce qui, pour un jeu à vocation héroïque est assez déroutant.



Une ambiance digne du premier volet

L’extension se rapproche de l’architecture du premier Gear, par ailleurs vous remarquerez quelques clins d’œil dans le premier niveau « Evacuation » où vous êtes totalement encerclés près d’une fontaine où les puits de larves sans cesse apparaissent, ne laissant aucun répit et vous devrez être redoutable dans vos tirs. Ici, l’humain est une proie facile pour les Locustes.
Les habitués joueront directement en mode vétéran, cependant pour ma part, la difficulté Dément donne vraiment tout son sens. Toujours dans le premier acte, si vous êtes doués, vous pouvez garder le multiplicateur *10 jusqu’au bout ; certes il ne constitue pas un succès, mais j’apprécie bien ce genre de défi.

Les Locustes se placent plus comme les héros victorieux de ce terrible scénario. En effet, vous dirigez le général Raam, un soldat d’élite pouvant ce protéger des tirs ennemis à l’aide d’une nuée d’une espèce de chauve-souris. On prend un véritable plaisir à manier ce ténébreux personnage, ainsi que ses compères, et ce malgré une courte durée.
L’affrontement entre Raam et Kim n’aura pas réellement lieu, car ceci s’achèvera sur un match nul, mais sachez qu’il est autant jouissif de jouer les humains que les Locustes à travers des décors étroits, donnant droit à des luttes acharnées.
Contrairement au premier volet, quatre joueurs peuvent jouer dans l’ombre de Raam. Vous avez le loisir de créer une équipe en privée, ou joindre une partie publique. A savoir qu’un succès est attribué, si vous jouez à quatre pendant toute la campagne. On retrouve tout le punch du troisième opus, améliorant même l’histoire originale.



Sortez votre argent ?

Le premier point négatif reste dans la durée de vie, seulement trois heures de jeu pour terminer la campagne, mais elle reste intense à l’image de Read Dead Redemption Nightmare, autre DLC de qualité. Le prix est sans doute trop élevé, là nous sommes dans un autre débat. Afin de contrer ce défaut majeur, vous poursuivez l’aventure plusieurs fois pour débloquer des succès. Ces derniers proposent des défis bien corsés. Epic a eu le culot d’incorporer le succès où vous devez exécuter Kim dans des parties publiques en mode bataille, bonne chance pour obtenir ce challenge.

La force de cet add-on se situe dans le fait de replonger dans cette ambiance de fin du monde, avec encore plus d’intensité que les précédents opus, donnant envie de rejouer aux trois autres volets de la série. Epic, cette fois-ci n’a pas menti sur sa marchandise et offre au joueur une nouvelle expérience, le fait d’incarner Raam, mais aussi de se retrouver totalement démuni face à l’invasion des Locustes.
L’ombre de Raam demeure une belle surprise et franchement on ne s’ennuie pas une seule seconde, un indispensable pour tous les fans de la série. Pour les autres, attendez éventuellement une promotion, mais vous ne regretterez pas votre achat.






- Gears of War, la licence phare pour la 360 est de retour pour le meilleur et le pire,
- Incarner une nouvelle équipe, jouer les Locustes en Campagne,
- Ambiance digne du premier volet, avec un sentiment de peur de perdre,
- Réalisation globale d’excellente facture,
- Epic ne moque pas de ces fans, mais…




- Le prix du Dlc peut sembler cher,
- Des succès débiles, mais avec Epic nous avons l’habitude.


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Les critères restent similaires face à ma critique de la Bêta test, de plus un test est en préparation par Qade.. Note Globale : 16.00/20