Graphic File
Livre : Artbook
Editeur : Capcom (illustrateur Makoto Tsuchibayashi)
Date de parution : 200( 6?) – Nombre de pages : 146
Un éditeur peut très bien mettre en avant son œuvre à travers plusieurs moyens de communication. A présent, un fan d’une série a la possibilité de changer la tenue de son avatar aux couleurs du jeu, à l’aide des nombreux téléchargements. Vous changez aisément votre double virtuel en un héros digne du titre adulé, combien de joueurs nous voyons ayant des avatars avec une tenue militaire High-Tech, on reconnait immédiatement que ces derniers sont fans de la série des Call of.
Un fan autrement
Il existe bien d’autres manières d’être un passionné d’une série. Si des personnes collectionnent des figurines comme les héros du jeu culte Zelda, ces personnes dépensent sans compter, certes les objets bénéficient souvent d’une réalisation proche de l’œuvre d’art, en contrepartie le prix d’une statue nécessite presque un demi salaire de base.
Autre possibilité, vous pouvez rechercher d’autres goodies, allant du simple porte-clés jusqu’au maillot, bref de nombreux produits dérivés sont une source de profit pour l’éditeur.
Udon, un éditeur dont nous avons déjà évoqué lors d’un test « Darkstalkers Tribute » amène un goût pour une collection aigüe, les ouvrages de cet éditeur sont réalisés d’une façon magistrale que nous devenons accrocs. Pourtant, certaines sociétés ont voulu se lancer sur ce marché, bien avant cette concurrence, mais avec plus ou moins de réussite.
Capcom, stylish & Cool !
En recherchant sur la toile pour le plaisir de chiner, j’ai débusqué un livre sur une série mythique de l’éditeur d’Osaka : Devil May Cry, Graphic File. On ne trouvait pas d’information sur cet artbook. Le héros Dante mérite son attention, car ce jeu a su redonner ses lettres de noblesse sur un genre complètement oublié qu’est le beat them all.
Alors que le cinquième opus a débarqué depuis deux mois, il est temps de replonger dans l’univers du premier épisode, qui reste à mes yeux le meilleur de la série.
Capcom a réalisé seul cet ouvrage, nous ne trouvons aucune trace de dessinateurs participants à Udon ; il s’agit d’un artbook destiné à mettre en valeur le travail des graphismes, avec l’œil avisé du studio original.
Le livre nous décrit les quelques étapes d’animations avec des croquis inconnus du grand public, de plus on remarque que des éléments ont été retirés dans la version finale du jeu, comme l’ histoire du père de Dante (Sparda, le héros légendaire), ainsi que l’image finement détaillée de sa mère.
Des images « collector »
Vous devez savoir que Devil May Cry (le Diable peut pleurer) était à l’origine une suite à Resident Evil ; pour preuve les premières ébauches de Trish où elle arbore une tenue en cuir, digne de Jill Valentine (portée dans RE5).
A la fin de l’ouvrage, les artistes nous dévoilent les croquis de DMC quatrième du nom ; ce qui signifie que le livre a été crée pour l’arrivée de l’avant-dernier opus afin d’attirer les bonnes faveurs des joueurs. Capcom a toujours su flatter ses admirateurs.
Un objet culte
Si la série Devil May Cry a divisé les joueurs, on ne peut pas critiquer en mal ce précieux ouvrage qui n’est plus diffusé dans le commerce. Certes, l’ouvrage est entièrement écrit en japonais et comporte que peu d’informations écrites, mais il joue son rôle d’objet collector.
On juge un éditeur sur son passé ou sur son avenir?
DMC Graphic File reste un élément précieux dans votre collection vidéo ludique, je ne saurais trop vous le conseiller et malgré la rareté, il mérite qu’on dépense quelques deniers.