Titre : Dance in the vampire bund
Titre original : idem
Auteur : Nozomi Tamaki
Genre : seinen, fantastique, horreur
Editeur français : Tonkam
Collection : Young Tonkam
Nombre de volumes français : 1
Nombre de volumes japonais : 10 (en cours)
Première parution France : 2010
Adaptation animée : oui
Résumé.
Akira est lycéen. Un garçon banal mais dont le charme ne laisse pas son amie Yuki indifférente. Pourtant, il refuse tout net de sortir avec elle. Ce que Yuki ignore c’est la nature d’Akira. Il est un des membres du clan de la terre, un clan de non humains. Et leur devoir se résume à une seule chose : de génération en génération, ils sont les gardiens de la reine des vampires. A l’âge de 17 ans, Akira doit entrer en fonction auprès de la jeune princesse Mina, héritière du trône. Alors qu’elle vient à peine d’entrer au Japon, elle convoque Akira afin qu’il s’acquitte de son devoir.
Mais les relations qui existent entre eux sont bien plus que simple obligation. Akira a rencontré Mina lorsqu’il était enfant et lui a promis de la protéger. Cette promesse est précieuse pour Mina. Plus encore parce qu’elle a négocié avec le gouvernement japonais afin de créer le premier état vampire au monde, le « Bund », une fédération placée sur une île au large de Tokyo. Elle entend y créer un lieu de vie au sein duquel sont peuple pourra, pour la première fois, vivre comme toute espèce. Mais nombreux sont ceux qui vont voir cela d’un mauvais œil. La tâche d’Akira va se révéler bien rude : humains comme vampires récalcitrants feront tout ce qu’ils peuvent pour anéantir ce « Bund » et Mina.
Avis.
Annoncée à grand renfort publicitaire, la sortie de ce manga laissait présager quelque chose de bien attrayant… D’autant que son adaptation en animé a connu un grand succès.
Après la lecture du premier tome, je reste partagée. Le style graphique n’a rien d’exceptionnel pour un seinen, il est même un peu figé à mon goût et les caractéristiques physiques des personnages passablement communs.
Yuki avec les "collègues" d'Akira....
L’histoire est intrigante. On entre très vite dans le vif du sujet. Les liens entre Mina et Akira sont dévoilés sans fioriture. A mesure que l’on tourne les pages, on découvre une relation plus complexe qu’il n’y paraît et un passé commun comme individuel qui titille l’imagination. Pour autant, il est tendancieux de lire cette relation ambigüe car il est évident qu’ils éprouvent des sentiments forts l’un pour l’autre mais que l’apparence physique de Mina, encore enfant, est une barrière sans en être une. Et c’est peut-être là que le bas blesse.
On frôle l’interdit dans la relation sentimentale et le désir qui frôle Akira et Mina, ce qui peut rebuter certains lecteurs tant l’auteur insiste sur cet aspect de l’histoire.
Mais là-dessus viennent se greffer des intrigues politiques, une décadence suave du peuple vampire, l’évolution des protagonistes et de leur relation, des révélations sur leur nature et leur passé… Voilà qui présage une suite pleine de rebondissements si on passe le cap de l’ambigüité sexuelle du physique enfantin de l’héroïne. Remarquons d’ailleurs qu’elle laisse planer un doute sur cette image même tant elle peut paraître déterminée, cruelle et gamine, tout cela d’une page à l’autre suivant les situations…
