Après avoir fait le tour des gros éditeurs français, je me suis dit qu’un tour d’horizon des éditeurs japonais qui ont fait et font le manga serait sympa et instructif !
Commençons donc par l’essentiel : les magazines de prépublications ! Il y en a plusieurs aussi vais-je faire plusieurs sujets.
Premier : le « Jump » ou si vous préférez le « Weekly shônen Jump ».
Magazine hebdomadaire, le « Jump » a été créé le 2 juillet 1968 par l’éditeur Shueisha et vise depuis toujours et prioritairement un public d’adolescents masculins grâce à des séries au sein desquelles la bagarre et les bons sentiments tels que l’amitié et une petite dose de romance sont les mots d’ordre donnés aux auteurs pour toute série.
Premier logo...
Lancé d’abord en bi-mensuel, le « Jump » visait plusieurs intérêts : trouver un lectorat, le fidéliser et aider l’éditeur à cibler ses attentes par le biais de questionnaires insérés dans les pages du magazine que les lecteurs renvoyaient par la poste. Ainsi, la maison Shueisha a pu éditer des tomes reliés de titres voués à un grand succès sans trop de risques puisque ce succès était déjà avéré par le magazine et son taux croissant de ventes. A l’époque, « Jump » faisait concurrence à son petit frère « Shonen Book » avec lequel il fusionna fin 1969 et devint un hebdomadaire.
Dans les années 70, la quantité de numéros vendus explose pour atteindre les 2 millions d’exemplaires vendus par semaine ! Le record fut battu en 1995 avec plus de 6.5 millions vendus pour le nouvel an. Néanmoins, la fin de grandes séries telles que « Dragon Ball » et « Slam Dunk » a fait plongé ce chiffre entre 1996 et 1997.
"Gintama" en couverture...
Aujourd’hui, le « Jump » se vend chaque semaine a retrouvé ses records de ventes et ne cesse de les améliorer grâce à des titres tels que « One Piece », « Bleach » et « Naruto ».
La double page couleur est aussi une autre caractéristique du magazine, elle présente souvent les nouveaux chapitres à rebondissements quand le manga est en couverture.
Le « Jump » est depuis toujours considéré comme une vitrine pour des mangas qui deviennent par la suite des séries en volumes reliés. Imprimé sur de papier recyclé de moindre qualité, il n’est pas fait pour être gardé à moins d’être collectionneur…
Le système est simple : toute nouveauté (mangaka débutant ou confirmé) passe en prépublication à raison de deux chapitres dans le même numéro. Cette « présentation » est soumise à la concurrence d’autres nouveautés par un concours au terme duquel les lecteurs sont invités à voter. La rédaction qui traite les votes choisit ensuite de lancer une sérialisation ou de la reporter, encourageant l’auteur à retravailler son histoire ou à en changer complètement.
Quelques bonus avec certains numéros : cartes collector ou gashapon.
Les mangakas qui rencontrent le succès auprès des lecteurs par le biais de concours visant à lancer leur série se voient donc contraints de tenir les délais suivants : un chapitre par semaine. Au total, le Jump propose toutes les semaines 450 à 500 pages de mangas !
Double page couleur pour "Bakuman"
Au Japon, le « Jump » est une institution pour les fans de shonen, c’est devenu une part de la légende du manga grâce au succès de séries phares du genre telles que :
Dragon Ball
Slam Dunk
Saint Seya - Les chevaliers du zodiaque
Yu-Gi-Oh !
Yû Yû Hakusho
One Piece
Naruto
Shaman King
Hikaru no go
Kenshin le vagabond
Hunter x Hunter
Bleach
Bobobôbo-bô-bo-bobo
D.Gray Man
Reborn!
Death Note
Gintama
Eyeshield 21
Black Cat
Rookies
I’’s
Bastard!!
Hoshin, l’investiture des dieux
Captain Tsubasa
DNA2
Video Girl Ai
City Hunter
Wingman
Ken le Survivant
Cat’s eyes…
Des auteurs tels que Akira Toriyama, Tsukasa Honjo, Mazakazu Katsura, Masami Kurumada, Nobuhiro Watsuki, Yoichi Takahashi, Eiichiro Oda et j’en passe ont fait toute leur carrière avec le “Jump” et la Shueisha.
Commençons donc par l’essentiel : les magazines de prépublications ! Il y en a plusieurs aussi vais-je faire plusieurs sujets.
Premier : le « Jump » ou si vous préférez le « Weekly shônen Jump ».
Magazine hebdomadaire, le « Jump » a été créé le 2 juillet 1968 par l’éditeur Shueisha et vise depuis toujours et prioritairement un public d’adolescents masculins grâce à des séries au sein desquelles la bagarre et les bons sentiments tels que l’amitié et une petite dose de romance sont les mots d’ordre donnés aux auteurs pour toute série.
Premier logo...
Lancé d’abord en bi-mensuel, le « Jump » visait plusieurs intérêts : trouver un lectorat, le fidéliser et aider l’éditeur à cibler ses attentes par le biais de questionnaires insérés dans les pages du magazine que les lecteurs renvoyaient par la poste. Ainsi, la maison Shueisha a pu éditer des tomes reliés de titres voués à un grand succès sans trop de risques puisque ce succès était déjà avéré par le magazine et son taux croissant de ventes. A l’époque, « Jump » faisait concurrence à son petit frère « Shonen Book » avec lequel il fusionna fin 1969 et devint un hebdomadaire.
Dans les années 70, la quantité de numéros vendus explose pour atteindre les 2 millions d’exemplaires vendus par semaine ! Le record fut battu en 1995 avec plus de 6.5 millions vendus pour le nouvel an. Néanmoins, la fin de grandes séries telles que « Dragon Ball » et « Slam Dunk » a fait plongé ce chiffre entre 1996 et 1997.
"Gintama" en couverture...
Aujourd’hui, le « Jump » se vend chaque semaine a retrouvé ses records de ventes et ne cesse de les améliorer grâce à des titres tels que « One Piece », « Bleach » et « Naruto ».
La double page couleur est aussi une autre caractéristique du magazine, elle présente souvent les nouveaux chapitres à rebondissements quand le manga est en couverture.
Le « Jump » est depuis toujours considéré comme une vitrine pour des mangas qui deviennent par la suite des séries en volumes reliés. Imprimé sur de papier recyclé de moindre qualité, il n’est pas fait pour être gardé à moins d’être collectionneur…
Le système est simple : toute nouveauté (mangaka débutant ou confirmé) passe en prépublication à raison de deux chapitres dans le même numéro. Cette « présentation » est soumise à la concurrence d’autres nouveautés par un concours au terme duquel les lecteurs sont invités à voter. La rédaction qui traite les votes choisit ensuite de lancer une sérialisation ou de la reporter, encourageant l’auteur à retravailler son histoire ou à en changer complètement.
Quelques bonus avec certains numéros : cartes collector ou gashapon.
Les mangakas qui rencontrent le succès auprès des lecteurs par le biais de concours visant à lancer leur série se voient donc contraints de tenir les délais suivants : un chapitre par semaine. Au total, le Jump propose toutes les semaines 450 à 500 pages de mangas !
Double page couleur pour "Bakuman"
Au Japon, le « Jump » est une institution pour les fans de shonen, c’est devenu une part de la légende du manga grâce au succès de séries phares du genre telles que :
Dragon Ball
Slam Dunk
Saint Seya - Les chevaliers du zodiaque
Yu-Gi-Oh !
Yû Yû Hakusho
One Piece
Naruto
Shaman King
Hikaru no go
Kenshin le vagabond
Hunter x Hunter
Bleach
Bobobôbo-bô-bo-bobo
D.Gray Man
Reborn!
Death Note
Gintama
Eyeshield 21
Black Cat
Rookies
I’’s
Bastard!!
Hoshin, l’investiture des dieux
Captain Tsubasa
DNA2
Video Girl Ai
City Hunter
Wingman
Ken le Survivant
Cat’s eyes…
Des auteurs tels que Akira Toriyama, Tsukasa Honjo, Mazakazu Katsura, Masami Kurumada, Nobuhiro Watsuki, Yoichi Takahashi, Eiichiro Oda et j’en passe ont fait toute leur carrière avec le “Jump” et la Shueisha.