[Test] Kato Chan & Ken Chan

Katô Chan & Ken Chan

Editeur / concepteur : Hudson Soft: Microsoft (japon)
Genre : Plates-formes 1 Joueur
Format: Pc engine
Année : Novembre 1987

Dans quelques semaines, j’espère obtenir enfin ma petite borne d’arcade avec Pro-Gear, ainsi que quelques titres en suppléments dont un Double Dragon. J’ai profité pour visiter la logithèque Nec de Jack., cette marque étant peu connu du grand public recèle des shoots de qualité dont j’ai abordé avec la série Soldier Blade. A présent, je me suis intéressé sur trois titres complètement loufoques et étranges pour nous les occidentaux.


Katô Chan & Ken Chan, de l’humour à la sauce nippone ?

Après un shoot bien étrange avec Toilet Kids, la console Pc engine reste un mystère, nous sommes en présence d’une machine qui a su rivaliser face à Nintendo et Sega en proposant non seulement une qualité graphique remarquable, mais aussi en proposant des style décalé en avance sur son temps dont le mythique Devil Crash, le flipper diabolique.

Katô Chan et Ken Chan se présente comme un jeu de plates-formes à l’humour scatologique. Ces personnages bien réels au Japon sont des comiques du style Manzaï. Ce dernier (??, manzai?) se classe en une forme de comédie, qui implique généralement un duo comique : le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux. En France, nous avons eu le couple d’humoristes « les frères ennemis » ou plus proche de nous, Chevalier et Laspalès.

La force de ce jeu provient surtout de ses graphismes détaillés et des scènes de dialogues drolatiques entre les niveaux. Les visages et les expressions des héros sont extrêmement fidèles aux originaux, ainsi que les cutscenes avec un humour décapant à condition de comprendre le Japonais !
Un autre détail permet également de remarquer la taille mémoire des HuCards (jeu en forme de carte bancaire), le jeu affiche des idéogrammes sino-japonais en importante quantité face à la concurrence, il s’agit là d’un atout face à la concurrence en terme de comparatif. Le jeu s’est écoulé à plus de 300 000 exemplaires.


Une aventure pour nos deux compères

Vous êtes un détective qui doit élucider une disparition au sein d’un univers ouvertement pipi-caca, peuplé d’ennemis étranges tels que des aigles lançant des excréments ou des mouches à crotte et autres joyeusetés de ce genre. Votre compagnon se promènera dans les niveaux et il soulagera dans les décors ; bref nous sommes dans un délire similaire à Toilets Kids.
Basé sur un duo de comédie populaire, Hudson a pris le gameplay de Wonderboy . Votre barre de santé est sans cesse décroissante (complété par des fruits), la méthode pour sauter plus haut en maintenant enfoncé le bouton d'attaque, mais il existe quelques différences. Les attaques sont faites de plusieurs façons: d'abord par un coup de pied simple (à court et difficile de juger), d'autre part par un rot de fond puissant (mais n'oubliez pas de faire demi-tour avant de laisser un RIP) et si ceux-ci sont trop, juste sauter sur les ennemis la tête dans un style Mario. Tout au long des paysages sont des objets de nombreux coups de pied, certains vous gagnez des pièces de monnaie, des fruits, d'autres donnant des genres de bonus stage. Et en parlant de votre partenaire, faites attention à lui en cours de route, ce qui rend souvent une nuisance de lui-même en jetant des canettes de vous ou de prendre une décharge de derrière les buissons.

Le jeu original japonais a fortement l'accent sur l'humour de toilettes, dont la plupart a été retiré pour la version américaine. Par exemple, dans la version japonaise, la bombe était à l'origine Kato et Ken avaient leurs propres flatulences. De surcroit, le caractère injouable était à l'origine déféquer dans les buissons et d'uriner sur les lampadaires, mais l'urine a été supprimé, et le caractère a été vu portant un masque ours dans la version américaine.

Une belle vitrine ?

En Europe, nous avons connu très tardivement cette console et ce jeu a été une présentation des possibilités de la machine. Certes, pour nous les occidentaux nous pouvons être choqués par la démarche de l’éditeur, mais allons au-delà du thème abordé.
Kato Chan & Ken Chan ont montré les possibilités techniques de la console, en représentant bien avant la motion capture des personnages du monde audio-visuel et également le nombre de caractères à l’écran. La Pc engine avait de sérieux atouts pour rivaliser et beaucoup de joueurs pensent que c’est une machine 16 bits, erreur un simple processeur 8 bits cadencé à 7.2 Mhz soit le double de vitesse face à la Nes ou la Master system.

Humour Manzaï, gagnant !?

Le jeu Kato Chan & Ken Chen se destine déjà aux collectionneurs et à ceux ayant une bonne connaissance en Japonais. Certes, il se classe comme un jeu de plates-formes classiques, mais le jeu de mots laissent perplexe le joueur habituel.
On notera une certaine inertie sur le maniement du personnage, mais rien de grave.
Le charme ne peut pas opéré immédiatement en raison de la langue nippone. La version américaine sortie deux ans après (si mes souvenirs sont bons) a eu les échos de la censure, et cette conversion a perdu toute sa « saveur ».

Alors que faire, si vous désirez un jeu dans ce genre, je vous conseille la série Pc Kid qui a su bien vieillir avec un humour préhistorique. Kato Chan & Ken Chen n’est pas un titre à oublier, cependant on peut toujours rêver d’une version remake avec des dialogues traduits (quelle utopie).



- Réalisation Technique pour un jeu de lancement,
- Humour potache,
- Belle pochette,
- La Nec « différence ».



- Comprendre le Japonais,
- Pipi-Caca, suivant les goûts.

Graphismes : 15.00/20
Maniement : 16.00/20
Son : 15.00/20
Durée de vie : 14.00/20
Scenario: -

Note Globale: 14.00/20

Liens vidéo :

Les Frères ennemis
Gameplay

+ Up pour ce test, en attendant que je finisse le prochain d'ici quelques heures.

Il a l air bizarre ce jeu

J'avais jamais vu ce test auparavant^^

Fin ça m'a tout l'air d'un jeu bien space en tout cas.

C'est la magie des jeux japonais.